Écriture
Podcasts #39 à #41 : Traverser les herbes hautes
Quand on parle de traversée, on imagine tout de suite une vaste épopée à dos de grizzly dans les plaines du Massachusetts, un tour du globe en un claquement de phalanges ou bien un moonwalk désarticulé sur le pont d’Avignon. Mais parfois, la traversée ne correspond qu’à un pas. Voire pas de pas du tout si l’on parle d’un mouvement de l’esprit. Et dans l’absolu, tout peut être une traversée : le fou qui prend le roi, la baguette sous le bras le dimanche matin, trois bises au lieu de deux, la vie qui défile devant les yeux.
Podcast #36 : Le pacte du son
C’est fou comme la chambre d’un individu est représentative de son être, de sa substance, de sa moelle, et ce, au micron près. Un microscope de l’âme qui en dit autant, voire plus, qu’un test ADN. Montre-moi ta chambre et je te dirai qui tu es. Sanctuaire, laboratoire, fenêtre sur le monde, cellule ou cercueil, la chambre est un terrain de jeu enveloppant comme la couche de caramel autour d’une pomme d’amour.
Podcast #32 : Désherber mon jardin secret
Qui est arrivé en premier : ma coquille vide ou bien moi ? Si l’histoire raconte que c’est l’œuf qui précède la poule, dans mon cas, je n’arrive pas à statuer sur la chronologie des évènements. Il semblerait que l’angoisse fasse partie de moi, que mes écailles en soient recouvertes. Peut-être suis-je un croque-madame, les muscles en tranches de jambon, les os en gruyère AOP, les cheveux en pain de mie et le cœur mollet. Je suis un plat de résistance, sans doute un plat de résilience.
Podcast #31 : Réalité(s) virtuelle(s)
J’avais comme une envie de flâner au Palais de Tokyo dans mes habits de lumière et puis je me suis rappelé que les musées étaient inaccessibles en ce moment. Histoire de provoquer l’univers, j’ai préparé cet épisode : une déclaration d’amour à l’expérience de visite physique (un appel à l’aide ?). Puis l’univers m’a répondu, accompagné de son plus beau mouvement de majeur, en me balançant au visage une flopée d’invitations à des expositions en ligne. Je rêvais de Pétrus et on m’abreuvait de Villageoise. Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ?
Podcast #29 : L’insaisissable géométrie de ton cœur origami
Attrape ce coquillage et colle-le à ton oreille : ce n’est pas l’écho de la mer que tu entends au loin, c’est le chant entêtant de l’émancipation sentimentale. Mettre les voiles, se prendre pour un corsaire et trancher la gorge de la dépendance affective du bout de son sabre : c’est un long processus que de se libérer de l’autre.
Podcast #28 : Foutu pour foutu
Cet épisode c’est la couverture en patchwork de tatie Jacqueline : un mélange perturbant de motifs criards qui, mis bout à bout, forment un ensemble qui tient chaud. C’est une crêpe chorizo-reblochon-œuf-maïs qu’on picore à 3h du matin surpris par une petite fringale : un plaisir coupable plus gourmand que cohérent. Si tu cherches à tout prix un sens à ce qui va suivre, sème des cailloux pour te repérer car c’est un dédale qui t’attend.
Podcast #26 : Lettres ouvertes
« Si tu aimes écrire, entamer des relations épistolaires, te questionner sur le sens de la vie et partir en introspection, j’ai le projet qu’il te faut ! ». C’est avec cette phrase d’accroche postée sur Instagram en mai dernier que cet épisode a commencé. Inspiré par un projet d’écriture de l’artiste Lee Mingwei, j’ai lancé un appel à participation pour convaincre des artistes de s’écrire une lettre, à eux-mêmes. Se dire tu, s’interroger, croiser miroir et mine de crayon : engager un dialogue avec la petite voix qui habite dans sa propre tête.
Podcast #24 : Tes draps comme oasis
La vie c’est un peu comme une toupie : on tourne vite en rond et si on ne se donne pas un petit coup de jus, on finit par tomber. Tu me connais, je suis une Beyblade, j’ai besoin de vitesse, de prises de risques, de challenges et de nouveaux départs. C’est pour cette raison que j’ai proposé à Jordan (alias @blocnotes_) de matérialiser notre collaboration instagrammable en capsules sonores.
Podcast #21 : Je pense donc je fuis
Dans cet épisode un peu particulier, je suis mon propre invité, je passe de l’autre côté du miroir. Pour une fois, je ne tends pas le micro, je le saisis. Je profite du temps qui m’est accordé pour réfléchir, m’interroger et me questionner à voix haute.