Réflexion en mouvement sur le processus de création

Podcast #32 : Désherber mon jardin secret

Qui est arrivé en premier : ma coquille vide ou bien moi ? Si l’histoire raconte que c’est l’œuf qui précède la poule, dans mon cas, je n’arrive pas à statuer sur la chronologie des évènements. Il semblerait que l’angoisse fasse partie de moi, que mes écailles en soient recouvertes. Peut-être suis-je un croque-madame, les muscles en tranches de jambon, les os en gruyère AOP, les cheveux en pain de mie et le cœur mollet. Je suis un plat de résistance, sans doute un plat de résilience. 

Podcast #31 : Réalité(s) virtuelle(s)

J’avais comme une envie de flâner au Palais de Tokyo dans mes habits de lumière et puis je me suis rappelé que les musées étaient inaccessibles en ce moment. Histoire de provoquer l’univers, j’ai préparé cet épisode : une déclaration d’amour à l’expérience de visite physique (un appel à l’aide ?). Puis l’univers m’a répondu, accompagné de son plus beau mouvement de majeur, en me balançant au visage une flopée d’invitations à des expositions en ligne. Je rêvais de Pétrus et on m’abreuvait de Villageoise. Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ?

Tarot #2 : Le troisième œil

La carte du troisième œil symbolise la perspicacité, l’intuition, la projection. Elle incarne la connaissance de soi et l’alignement de l’âme avec le monde extérieur. C’est la confrontation du passé et du présent pour mieux appréhender l’avenir. Cette carte n’est pas nécessairement annonciatrice d’un avenir proche favorable mais elle promet une période gorgée de discernement et de sagesse.

Podcast #30 : Le royaume des enfants terribles

Des jouets d’une autre époque, quelques marionnettes attentives et d’immenses masques en papier mâché : voici ce que l’on trouve sur les étagères de Camille Bertagna. Si on cherche bien, on peut même trouver de la poussière de fée cachée derrière un livre, de quoi retomber en enfance le temps d’un instant. Il serait pourtant trompeur de penser que  Camille en a besoin; l’enfance est un monde qu’elle n’a pas quitté et qui ne la quittera jamais.

Podcast #29 : L’insaisissable géométrie de ton cœur origami

Attrape ce coquillage et colle-le à ton oreille : ce n’est pas l’écho de la mer que tu entends au loin, c’est le chant entêtant de l’émancipation sentimentale. Mettre les voiles, se prendre pour un corsaire et trancher la gorge de la dépendance affective du bout de son sabre : c’est un long processus que de se libérer de l’autre.

Videocast #5 : Samy San

Dans ce mini reportage d’une dizaine de minutes, je te présente le travail de Samy San. Sa démarche consiste à détourner la fonction d’objets usuels (souvent issus d’un processus de récupération) pour donner vie à des sculptures inspirées de la culture kawaii. Ses œuvres s’apparentent ainsi à de drôles de jouets ou à des créatures fantasques tout droit sorties de jeux-vidéos.  Je laisse l’artiste te parler de son parcours et de son univers organique ultra-saturé.

Podcast #28 : Foutu pour foutu

Cet épisode c’est la couverture en patchwork de tatie Jacqueline : un mélange perturbant de motifs criards qui, mis bout à bout, forment un ensemble qui tient chaud. C’est une crêpe chorizo-reblochon-œuf-maïs qu’on picore à 3h du matin surpris par une petite fringale : un plaisir coupable plus gourmand que cohérent. Si tu cherches à tout prix un sens à ce qui va suivre, sème des cailloux pour te repérer car c’est un dédale qui t’attend. 

Podcast #27 : Apprivoiser l’inquiétante étrangeté

Dans ce nouvel épisode, je te présente Bruno Gadenne, un peintre pas comme les autres. Son terrain de jeu ? Les paysages luxuriants qu’il croise lors de ses périples immersifs en pleine nature. Sac de couchage, carnet de croquis et pinceaux, c’est avec cet attirail d’artiste-aventurier que tout commence. Mais avant de se lancer dans la peinture, Bruno réalise un travail minutieux d’archivage photographique du territoire. C’est cette collection d’images vertes qui lui servira à réaliser ses toiles une fois revenu en France.

Podcast #26 : Lettres ouvertes

« Si tu aimes écrire, entamer des relations épistolaires, te questionner sur le sens de la vie et partir en introspection, j’ai le projet qu’il te faut ! ». C’est avec cette phrase d’accroche postée sur Instagram en mai dernier que cet épisode a commencé. Inspiré par un projet d’écriture de l’artiste Lee Mingwei, j’ai lancé un appel à participation pour convaincre des artistes de s’écrire une lettre, à eux-mêmes. Se dire tu, s’interroger, croiser miroir et mine de crayon : engager un dialogue avec la petite voix qui habite dans sa propre tête.