Cet épisode c’est la couverture en patchwork de tatie Jacqueline : un mélange perturbant de motifs criards qui, mis bout à bout, forment un ensemble qui tient chaud. C’est une crêpe chorizo-reblochon-œuf-maïs qu’on picore à 3h du matin surpris par une petite fringale : un plaisir coupable plus gourmand que cohérent. Si tu cherches à tout prix un sens à ce qui va suivre, sème des cailloux pour te repérer car c’est un dédale qui t’attend.
“Quoi que l’on dise on restera solo” comme dirait Lous and the Yakuza. C’est un peu le mood de cet épisode. J’ai profité d’être “coupé du monde” pour m’emparer du micro et réfléchir à voix haute, pour enchaîner les questions existentielles et les raisonnements absurdes. Cet épisode c’est un gloubi-boulga d’émotions contradictoires saupoudré d’autodérision. Comme à mon habitude, je pars d’expériences personnelles et je déroule le fil jusqu’à tisser une toile dans laquelle je me sens bien. Le confinement me transforme en araignée.