Laurent Zorzin est de ceux qui appartiennent à la tribu des passionnés, ceux qui racontent sans économie, tout feu tout flamme, arrosant constamment leurs interventions d’anecdotes à l’emporte-pièce, avec pour seule fin, la volonté de transmettre. Il est abonné à la même ferveur, au même piment d’Espelette, que ces amoureux de biologie moléculaire, ces jusqu’au-boutistes de belote coinchée ou ces amoureux de ventriloquie, ceux qui parlent de leur passion comme nul autre, qui vendent du rêve à qui voudra bien y goûter.
Si je dois être tout à fait transparent, je dois dire que je ne connaissais pas vraiment l’historique de la galerie Arts Factory avant de rencontrer Laurent. C’est un lieu que je fréquente régulièrement, dans lequel j’ai mes petites habitudes, un nid réconfortant où j’atterris à loisir dès que j’en ai l’occasion mais pour autant, il aura fallu attendre cette conversation pour en découvrir les coulisses.
Avec Laurent, nous remontons donc le fil : 25 ans de bottes de paille, de stères de bois et de palettes de briques pour construire ces espaces d’exposition successifs, les aménager et surtout, leur donner une âme. Une sacrée matière première que ce supplément d’âme. Pas la peine de chercher ça au rayon gros œuvres de Castorama, ni de courir les Leroy Merlin de France et de Navarre. L’âme se trouve sous la voûte plantaire, entre les deux yeux, au creux du poignet, dans ces recoins délaissés du corps qui écoutent battre le cœur.
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